Au départ quelques parents d’élèves se retrouvent à la sortie d’école ; c’est là qu’est née l’idée de faire un groupe vocal. Le recrutement est lancé, amis et connaissances se rejoignent. Il faut un nom, et chacun soumet des propositions, c’est finalement MélodHin (contraction de mélodie et Hindisheim) qui est voté.
Au gré et aléas de la vie, départs, venues, MélodHin compte actuellement une quinzaine de choristes qui interprètent a capella un répertoire de chants de la Pop et du Jazz anglo-saxon.
Nous sommes un groupe toujours prêt à accueillir d’autres chanteurs et chanteuses confirmé(e)s.
C’est quoi A capella* :
Jusqu’au XVIIIe siècle, un chant a cappella désignait une œuvre vocale religieuse, parfois soutenue par un orgue présent dans la chapelle (d’où l’expression a cappella : à la manière du travail fait dans la chapelle).
Ce n’est qu’au XIXe siècle que l’expression a cappella est utilisée pour qualifier plus largement toute pratique vocale à une ou plusieurs voix dénuées d’accompagnement.
C’est donc du « 100% voix » qui est offert aux spectateurs.
Depuis le milieu du XXe siècle, cette expression est aussi associée au Rythm & Blues des années 1950 et 1960, certains chanteurs ayant perfectionné leur technique vocale et travaillé sur les harmoniques.
On comprend bien que pour la technique a cappella les chanteurs ne sont plus soutenus par un instrument quelconque qui pourrait les aider à suivre le rythme, à garder la justesse ou à être synchro sur les entrées de pupitres; cela renforce donc le rôle du chef de chœur sur ces aspects.
Dans certains groupes vocaux, on voit apparaitre depuis quelques années la « beat box » qui est la reproduction d’instruments par la voix d’un chanteur (le plus souvent des percussions) pour enrichir la prestation, mais aussi soutenir le rythme.
(*) orthographe rectifiée de 1990